La science du couple : la santé

La science du couple 5 : la santé

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Pour se marier ou rester en couple, tournons-nous désormais vers la science. Le très sérieux Time Magazine, constate que 50% des américains adultes sont célibataires. Il a donc enquêté sur des mesures matrimoniales qui peuvent nous inspirer à nous engager en amour et tenter de le rester. En voici :

1 – L’attraction

2 – Le sexe

3 – Faire durer

4 – L’infidélité

5 – La santé

Oublions l’adage selon lequel le couple est un long fleuve tranquille, une sécurité pour les enfants et une source de stabilité pour la société. Être en couple est en fait du boulot : deux personnes aux besoins distincts doivent survivre aux tâches ménagères, à leurs carrières, leurs enfants, leurs factures, et leurs familles.

Le mariage et la vie de couple sont aussi une source de stress (évidente), de conflits et de crises qui doivent être résolues. Cependant, être en couple devrait être remboursé par la sécurité sociale, parce que c’est bon pour la santé. Si on s’y sent bien.

On gagne en espérance de vie

Une étude publiée en 2006 a révélé que le risque de mortalité était 58% plus élevé chez les américains célibataires que chez les personnes en couple depuis 8 ans (pas de panique, nous finirons quand même tous par mourir). Celles-ci ont tendance à boire et fumer moins que les célibataires, divorcés ou veufs, se préservant ainsi de risques cardio-vasculaires, cancers et détresse respiratoire.

Lorsque quelqu’un nous fusille du regard au moment d’allumer une cigarette de plus, ça peut en effet freiner la consommation.

On se sent mieux

Et ça n’est pas tout, on dort aussi plus longtemps, et même si on a l’impression que notre conjoint nous rend zinzin, c’est le contraire qui se produit. Les gens en couple ont moins de maladies mentales et se suicident moins. La dépression, l’anxiété et autres troubles sont mieux repérés et pris en charge si on n’est pas seul. Mais d’autres raisons viennent aussi militer pour la vie à plusieurs.

Le stress provoque une cascade biologique impliquant des hormones et des neurones qui s’activent en circuit fermé. Lorsque nous éprouvons une contrariété, un difficulté ou un danger, l’hypothalamus demande à nos glandes surrénales de fabriquer du cortisol. Qui lui-même offre un sursis à nos fonctions corporelles pour que notre corps, plutôt que de continuer son boulot de tous les jours, nous permettre de nous battre (ou de foutre le camp). Attaqué par un ours de temps en temps, cette mécanique est très utile. Mais le stress quotidien de nos vies surchargées entretient ce mécanisme en continu et finit par endommager notre organisme. Pouvant entraîner des maux de têtes, de l’hypertension, etc. Et au long cours, des risques de mortalité prématurée. Et bien se sentir bien avec quelqu’un permet de temporiser ce système en calmant l’hypothalamus, qui réduira à son tour la sécrétion de cortisol.

Lors d’une étude, on a placé des femmes dans un scanner en leur a annonçant qu’elles allaient recevoir un choc électrique. Un homme leur tenait la main. S’il s’agissant de leur compagnon ou mari avec lequel elles étaient heureuses, l’activité de l’hypothalamus était considérablement plus calme que si elles étaient insatisfaites ou si l’homme leur était étranger. Et la douleur était moins vive. Le bonheur conjugal a des pouvoirs analgésiques.

On est moins malade

En 2008, il a aussi été démontré que rentrer à la maison après une journée de travail était déstressant pour les hommes, mais pas pour les femmes. Mieux encore, depuis 20 ans, le risque qu’un homme en couple meurt d’un cancer a diminué de 25% par rapport aux hommes célibataires. Pas de progrès comparable chez les femmes. Sans vouloir rentrer dans une explication sexiste, la psychologue Janice Kiecolt-Glaser souligne que les femmes sont souvent les gardiennes de la santé de leur famille, initiant les rendez-vous médicaux et une alimentation saine.

Par exemple, sur un échantillon d’hommes de plus de 50 ans, les hommes satisfaits du couple qu’ils forment avec une femme qui a reçu une éducation supérieure, avaient plus consulté pour une colposcopie que les célibataires ou… que leur femme.

Mais on grossit !

Mais, la vie de couple nous fait aussi grossir. Il y a 20% plus d’hommes mariés en surpoids que de célibataires. Et si les tensions sont trop nombreuses ou que l’on est malheureux ensemble, tous les effets bénéfiques mentionnés ci-dessus disparaissent.

Les interactions conjugales négatives (disputes, lever les yeux au ciel et se traiter de tous les noms) augmente la production de cortisol et affaiblit le système immunitaire. John Gottman précise : le nombre de fois où votre conjoint lève les yeux au ciel permet de prédire combien de fois vous irez chez le médecin.

6- Dormir ensemble

 

L’enquête complète

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