S’auto-coacher quand on travaille chez soi

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Ça va durer ! Nous allons conserver de nouvelles habitudes. Pour éviter la fusion de nos vies pro et perso, optimiser notre productivité, et éprouver du plaisir à œuvrer en solo, voici 4 conseils pour aimer la distance.

 

 1 – Miser sur le résultat

L’éloignement physique offre l’occasion de devenir PDG de sa propre activité, qui compte moins de ses heures que ses résultats. Choisir ses priorités diminue la quantité de questions que l’on s’auto pose. Du moment que c’est bien fait, on s’y prend comme on veut. Et même si on retourne travailler au bureau, cet éclaircissement simple reste très puissant. Vouloir passer « plus de temps » en famille (à chacun consulter son smartphone) ne remplacera pas une conversation de qualité de 10 minutes avec les siens. Objectif proactif !

 

2 – Bien se connaître

Terminé le passage à la machine à café pour reprendre son élan et discuter. Sauf que, nous avons chacun nos propres rythmes, moment de clarté, coups de fatigue et instants de performance. Il faut identifier et respecter ses heures magiques. Vous n’avez jamais osé faire la sieste sur votre lieu de travail ? C’est maintenant possible. Non pour se dérober mais pour maximiser ses capacités[1]. Ajustons au plus près.

 

3 – Soigner son environnement

Tout comme le brouhaha d’un bar nous signale inconsciemment qu’il est temps de se détendre, le calme des bureaux induit la concentration. Alors designer des espaces et/ou des rituels pour lancer le début et la fin des efforts. Choisir dans son ordinateur un navigateur pour travailler et un autre pour se distraire. Se savoir plus efficace en musique ou non. Distinguer les tenues des jours in et celles des jours off. Réfléchir aussi au potentiel des espaces détente de la maison. Je ne travaille ainsi jamais dans la cuisine pour qu’elle reste un lieu de loisir. A la fin de la plage de travail éteindre une lumière particulière qui atteste que le passage en soirée.

 

4 – Organiser la communication et le feedback

Lorsqu’un retour n’est pas dicté par le rythme imposé par une équipe, dresser la liste de tout ce qui est accompli plutôt que de ce qui reste à faire. Une « to do » list a pour fonction de ne jamais être finie alors qu’une énumération de « C’est fait » offre un point précis à qui l’établit. Lorsqu’on se sent trop isolé, demander un retour à ses interlocuteurs. Ils se débattent eux-mêmes avec toutes ces nouvelles pratiques.



[1] Nous produisons environ 80% de nos résultats au cours de 20% de nos efforts” Morten T Hansen – Great at Work, How top performers do less, work better and achieve more

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Un commentaire sur “S’auto-coacher quand on travaille chez soi”

  • Gustavo Woltmann dit :

    Merci pour cet article, je travail chez moi et quand j’aurai d’une motivation, je me coache personnellement pour m’automotiver, sincérement le résultat est encourageant !

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