« On ne sait qu’on a réalisé son rêve qu’en le faisant »

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Si jamais nous avons la chance de nous éclater, prions pour que ce qui nous éclate ne fasse pas de dégât et tant mieux si ça fait du bien.
Retour sur ma conversation avec Anaïs de Belle dans sa peau.

 

Une petite fille de 8 ans

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Quand je lui demande de me dire qui elle est sans étiquette, sans rôle, sans pitch tout fait… la réponse fuse. « Une petite fille de 8 ans dans un corps de dame ». Et c’est vrai que ça peut même se percevoir de l’extérieur : la fantaisie émane des pores de sa peau. Florence a su rester fidèle à ses rêves de petite fille et passe sa vie d’adulte à les réaliser. Les uns après les autres.

 

 

 

Spécialiste de rien, expérimentatrice de tout

« Je me suis toujours dit que c’était mal, qu’il fallait que je sois spécialiste de quelque chose. Mais pour moi la quantité est plus importante que la profondeur ! ».

Florence rassemble les résultats de recherche des meilleurs scientifiques de psychologie positive et nous les transmet à sa manière. En d’autres termes, chacune de ses actions répond à la question qui l’anime : comment je peux transmettre quelque chose de béton avec fantaisie et en le théâtralisant ?

Et c’est exactement là où elle est particulièrement douée : là où ses talents rejoignent les besoins du monde, là est sa vocation (Aristote).

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Pédagogue de la connaissance de soi

« On passe un temps fou avec soi-même : comment se supporter ? Et au delà de se supporter, comment se soutenir ? ne pas être son ennemi ? arrêter de se faire des reproches ? comment profiter du fait d’être cette personne-là ?

Comment je fais pour vivre avec cette enveloppe-là ? Comment trouve-t-on du sens à cette vie qui est là, dans ce format ? »

Florence m’explique que depuis plusieurs générations nous vivons dans un univers totalement pépère (ce qui n’enlève ni la souffrance ni les désastres écologiques et sociétaux que nous traversons, mais en tout cas nous n’avons plus de prédateur qui nous court après dès que nous sortons de notre caverne comme c’était le cas il y a fort longtemps).

Et puisque je n’ai plus besoin de faire face à l’extérieur, le danger vient désormais de moi. La quête n’est plus celle de la sécurité extérieure mais de la sécurité intérieure : comment je me supporte ?

 

Ce qui a changé sa vie : les kifs

« Des autobus on peut s’en prendre dans la figure, et on ne sait jamais quand ils passent. Et d’ailleurs, même quand on vient en paix on peut se faire rouler dessus ! ».

Quelles que soient les conditions extérieures, je peux décider de ce que j’en fais. Florence prend exemple sur deux situations professionnelles qu’elle considère comme difficiles. La première, à 23 ans, alors qu’elle animait un séminaire qui s’est mal passé. Et la seconde, pas plus tard que le jour de notre entrevue, où disons… sa conférence ne s’est pas vraiment passée comme prévu.

La première l’avait traumatisée, alors que l’expérience de la vie lui a permis de prendre plus de distance avec la deuxième pour en faire quelque chose de constructif. On peut vivre quelque chose d’atroce ou rater son objectif et, au lieu de se blâmer, être dans une ouverture et un amusement qui permettent d’apprendre quelque chose de la situation.

« La gratitude a été pour moi une révélation : il m’a été plus facile d’être Florence une fois que j’ai eu goûté à ça. La gratitude me permet de re-remplir quelque chose qui n’est pas si vide que ça. En fait ça me permet de compenser mes inquiétudes. »

Le kif m’apprend que je peux équilibrer les choses… et ce choix m’appartient (contrairement aux autobus dont nous ne sommes pas toujours les conducteurs…).

 

Pour la lire la suite de notre concervation : rendez-vous sur le blog Belle dans sa peau

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Devenez animateur.trice d’ateliers de psychologie positive
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