Une étude identifie les « piliers psychologiques » du bonheur

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L’article explore les résultats d’une étude menée par Robert J. Vallerand et son équipe, qui a cherché à comprendre les facteurs psychologiques sous-jacents au bonheur. Selon l’étude, le bonheur ne résulte pas seulement d’activités agréables, mais aussi de l’engagement dans des activités, même moins plaisantes, abordées avec un sentiment d’autonomie et de motivation personnelle.

Les principaux résultats de l’étude :

La passion comme clé du bonheur : Dans une première phase de l’étude, les chercheurs ont découvert que les individus les plus heureux étaient ceux qui manifestaient de la passion pour plusieurs activités, comme leurs études, loisirs, relations amoureuses et amitiés.

L’autorégulation : Lors de la deuxième phase, les chercheurs ont mis en lumière le rôle de l’autorégulation, c’est-à-dire la capacité à accomplir des tâches, même peu plaisantes, grâce à une motivation intrinsèque. Les personnes les plus heureuses ne sont pas passionnées par toutes les tâches, mais savent s’engager de manière autonome dans les corvées ou devoirs.

L’impact des tâches moins plaisantes : Une troisième phase de l’étude a révélé que les tâches comme le nettoyage ou d’autres corvées étaient perçues positivement lorsque réalisées avec autorégulation, même si elles n’étaient pas passionnantes.

Orientation motivationnelle : Les résultats ont montré que les personnes ayant une motivation intrinsèque (autonome) manifestent une passion harmonieuse pour les activités plaisantes et une autorégulation pour les tâches moins agréables. En revanche, une orientation plus contrôlée conduit souvent à une passion obsessionnelle, moins bénéfique.

Impact à long terme : Enfin, une dernière phase de l’étude a démontré que les émotions positives vécues au quotidien (même dans des tâches peu plaisantes) ont un effet cumulatif et améliorent le bien-être psychologique à long terme.

L’étude suggère que pour être plus heureux, il est crucial d’être passionné par plusieurs aspects de la vie, et non de se concentrer uniquement sur des activités plaisantes. De plus, l’engagement autonome, même dans des tâches moins agréables, contribue à maintenir un bien-être durable. Robert J. Vallerand conclut que diversifier ses passions et ses engagements peut aider à éviter les effets négatifs d’une passion obsessionnelle.

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Publié le 6 décembre 2024

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