Ilona Boniwell et Florence Servan-Schreiber

Une bande (psychologie) positive

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Avancer ensemble est la façon la plus juste de progresser. Sans conteste.

J’ai eu la joie de me retrouver au sein d’une cohorte rassemblée pour fêter le succès d’Ilona Boniwell, à l’occasion de sa nomination de Professeure en Psychologie Positive et Psychologie du Coaching à l’université de East London. Docteure, elle était déjà, mais cette nouvelle distinction s’est faite grâce à sa singulière énergie et au rayonnement que la psychologie positive lui doit en Europe. Autour d’elle, des amis chercheurs, professeurs, pionniers et confirmés qui m’ont rappelée le rôle bien plus large qu’un pan de recherche peut porter. 

Lorsque Martin Seligman, invité par le Printemps de l’optimisme et Ilona, est venu à Paris en 2019, il a clairement rappelé le rôle politique que peut avoir un regard sur l’épanouissement. Pour lui, pas de changement, sans intervenir sur l’éducation d’un monde en devenir. Les enfants portent la nouveauté, bien plus que nous, empêtrés dans nos réflexes et limitations familières.

Ce qu’il nous a appris ce jour là.

Le groupe que nous formions le soir de la fête d’Ilona illustrait ce désir de changement. A notre façon, chacun d’entre nous transporte les cailloux d’un autre angle sur les relations humaines, la motivation, l’écologie, la corrélation entre nos traits de caractère et la réussite de nos entreprises, l’amour et les révolutions intérieures. 

J’y ai appris, par exemple, que les enfants qui passent leurs vacances au Club Méditerranée vont se voir décerner des bracelets portant le nom de leurs forces de caractère. Qu’on leur conçoit des activités spéciales pour passer du temps de qualité avec leurs parents. Que des profs d’université donnent les sujets à leurs élèves à l’avance pour qu’ils les travaillent de façon intelligente plutôt que de chercher à leur prouver qu’ils ont tout foiré. Que nos enfants sont heureux à l’école jusqu’à l’âge de 10 ans, puis la motivation s’érode à coup de notes, commentaires et autres pièges. C’est tellement dommage et prévisible. 

J’ai avant tout ressenti le turbo de ces talents réunis grâce à la performance de l’une d’entre nous. Et que font des personnes à l’appétit du mieux lorsqu’ils boivent un coup ensemble ? D’humbles déclarations d’amitié ou d’admiration. Ils rient, versent des larmes, s’écoutent, sont fiers des succès des uns et des autres et boivent des coupes dans la joie.

A travailler tant chacun de nos côtés, il est si bon de s’arrêter, se regrouper et mesurer combien d’autres font progresser le tissu qui nous porte. J’aime l’esprit de corps qui nous rappelle que nous participons à quelque chose qui nous dépasse. Chacun où nous sommes, nous faisons du mieux possible et qu’il s’agisse de changer les règles de l’éducation, d’inventer de nouvelles vacances ou même d’upcycler des objets précédemment condamnés, nous avançons vers notre lumière. 

Bravo Ilona. Et merci.

Et le miroir @feeldanstachambre créé pour Ilona !

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Un commentaire sur “Une bande (psychologie) positive”

  • Sandra Lebaillif dit :

    J’aurai tellement aimé être à ce colloque !

    Il est tellement essentiel (et encore plus qu’avant la pandémie) de nous sentir responsable de notre bonheur et de poser des actions conscientes et positives !
    à célébrer les me petites vistoires du quotidien ! Les « je suis à l’heure », mon enfant me sourit, je prends le temps de lui faire un câlin, se dire que même si l’on pense ne pas être parfaite on est mal grès tout une super maman ⭐️

    «  être optimiste, c’est être courageuse!, c’est bien plus difficile que d’être pessimiste ! »

    Merci pour ces rappels que vous fait sur votre blog !

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