C’est un email reçu tout à l’heure qui m’en a procuré la sensation. Il n’était ni amoureux, sexuel, ou menaçant. Mais il contenait un remerciement bien tourné, l’expression d’une gratitude franche, présentée simplement. Une admiration mutuelle, de celles qui nous donnent des ailes.

Sa lecture m’a dressé le bas de la nuque et parcouru le corps. J’ai souri à voix haute. « Putain que c’est bon » me suis-je dit. Pas joli, j’avoue, mais c’est sorti comme ça, vivant au naturel.

Ce qui me fait vibrer

Ca m’a donné envie lister les autres situations qui déclencherait cette vibration. Je n’en ai pas trouvé 300 :

Dire vraiment merci

Avouer aimer

Emballer un cadeau

S’embrasser

Regarder quelqu’un emballer un cadeau

Plaire et le comprendre

Sentir une main se glisser dans la mienne

Me sentir aidée

Faire une surprise

 

Etre connecté aux autres

Il y a toujours quelqu’un caché derrière, devant ou dedans ce mouvement. Ce sont les connexions aux autres qui me font tressauter. J’aime aussi me faire peur, risquer et essayer, mais cette onde-là n’est pas la même car je la cherche et je l’attend. Alors que la bonté, la simplicité et la présence me renversent.

La gratitude exprimée, l’amitié, l’amour et la surprise ont elles aussi leur part de responsabilité dans cette incroyable faculté à me redémarrer.

Mais vous ? Qu’est-ce qui vous fait vibrer au point de vous faire frissonner  ?

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8 commentaires sur “Frisson”

  • Véronique dit :

    Merci Florence
    Ce qui me fait frissonner c est la liberté de pouvoir exprimer mes sentiments et mes émotions, de caresser la joue de mon amour quand les soucis l accablent et le sentir presque instantanément se détendre, de voir les oiseaux virevolter dans le jardin, d entendre mes grands enfants rire ensemble aux éclats, écouter la voix chaude et grave de mon chanteur préféré à FOND dans la voiture.

  • Jean-luc HUDRY dit :

    Et si, au lieu de demander sans cesse, à son boss, ses enfants, son conjoint, ses collaborateurs, à la vie, au très haut (pour ceux qui en sont proches) si, donc, on prenait l’habitude de dire… merci ?

    Simplement merci.

    Pour ce qu’on a.
    Pour ce qu’on fait.
    Pour ce qu’on est.

  • Claire de Buttet dit :

    Merci Florence !

    Tellement de choses me font vibrer et plus encore depuis que je fais un journal de gratitude sur mon blog !
    Ce qui me donne des frissons c’est un merci sincère et profond, un mot d’encouragement, voir les autres s’épanouir !
    Merci pour tout ce que vous êtes et tout ce que vous donnez !

  • LACOMBE TURCO dit :

    LACOMBE TURCO
    mar 16, 2014, 17:21
    Répondre

    Bonjour Florence, je n’avais pas encore eu (ou pris) le temps de lire ce nouvel article tout en émotion. J’approuve à 110%, tout comme j’approuve quand je vous lis dans POWER PATATE que j’adore… 🙂 La dernière fois que j’ai vibré au point de frissonner, c’est quand un homme qui m’attire tel un aimant, m’a trop brièvement effleuré la cuisse pour me prendre à témoin de ce qu’il disait…j’aurais tout donné pour qu’il ne s’arrête pas…mais… Sinon, entendre mes filles (27 et 23 ans) chanter dans leur chœur ou en soliste, interpréter un morceau au piano pour l’ainée…Avoir la chance de découvrir des lieux juste improbables avec de superbes lumières et faire une photo que je partagerai avec entrain, et à travers elle, toue l’émotion à ce moment ressentie…Sentir les odeurs de gomme et de moteurs sur les paddocks des circuits et admirer les belles classiques des années 60/70…Voir un film au cinéma qui m’embarque loin, très loin…Faire du vélo le long des voies sur berges à Lyon, les cheveux défaits et avoir envie de hurler le plaisir d’être libre…constater la confiance sans fond que m’accordent certains stagiaires et leur attente (je suis formatrice, entre autres)…et toujours sentir le regard d’un homme se plongeant dans le mien…à tel point que je me noie dans la vibration… Merci Florence de nous permettre ainsi de laisser notre parole courir vers vous et d’autres. A très bientôt. Michèle Turco

  • LACOMBE TURCO dit :

    Bonjour Florence, je n’avais pas encore eu (ou pris) le temps de lire ce nouvel article tout en émotion. J’approuve à 110%, tout comme j’approuve quand je vous lis dans POWER PATATE que j’adore… 🙂 La dernière fois que j’ai vibrer au point de frissonner, c’est quand un homme qui m’attire tel un aimant, ma trop brièvement effleuré la cuisse pour me prendre à témoin de ce qu’il disait…j’aurais tout donné pour qu’il ne s’arrête pas…mais… Sinon, entendre mes filles (27 et 23 ans) chanter dans leur chœur ou en soliste, interpréter un morceau au piano pour l’ainée…Avoir la chance de découvrir des lieux juste improbables avec de superbes lumières et faire une photo que j’aimerai partager, et à travers elle, toue l’émotion à ce moment ressentie…Sentir les odeurs de gomme et de moteurs sur les paddocks des circuits et admirer les belles classiques des années 60/70…Voir un film au cinéma qui m’embarque loin, très loin…Faire du vélo le long des voies sur berges à Lyon, les cheveux défaits et avoir envie de hurler le plaisir d’être libre…constater la confiance sans fond que m’accordent certains stagiaires et leur attente (je suis formatrice, entre autres)…et toujours sentir le regard d’un homme se plongeant dans le mien…à tel point que je me noie dans la vibration… Merci Florence de nous permettre ainsi de laisser notre parole courir vers vous et d’autres. A très bientôt. Michèle Turco

  • Fournier-Jumain dit :

    Les émotions des autres, vécues en direct ou ressenties dans une voix, certaines chansons me donnent la chair de poule !

  • CarOlinade dit :

    Écho à vos mots : « … La bonté, la simplicité et la présence me renversent. »

    Et plus encore…

    -Découvrir une nouvelle musique et la recevoir en plein coeur, sans attente au préalable, cela me fait vibrer au plus haut point. De ces mélodies, paroles et présence vocale/humaine qui vous réenchante et vous font retrouver vos espaces intérieurs les plus vrais et féconds.

    -De même, lorsque je me promène en forêt ou que j’écoute le chant des oiseaux au printemps venu, je me sens en totale communion avec la vie. Rien de tel pour me faire vibrer et me redonner l’élan.

    -Il y a aussi ce que vous exprimez si justement, qui a son effet frissonnant sur moi, soit les échanges de mots admiratifs surprise alors que 5 minutes plus tôt, on cherchait à se recharger les piles sans trop savoir comment.

    -Dire merci aussi, oui, dire merci et le ressentir. Relire son journal de Kifs (gratitudes) et constater combien on est choyé de mille et un moments magiques partagés etc.

    -Il y a aussi lorsque je fais une demande à l’Univers et que je remercie avant même de recevoir. L’énergie qui me traverse alors est si bonne -et la surprise lorsque la commande me parvient, emballée par les mains de la vie ingénieuse et créative… c’est total-joie!

    -En sortant faire ses courses, rencontrer une nouvelle personne et avoir avec elle une conversation de coeur à cœur, alors que « rationnellement », il s’agit d’un parfait étranger. Vibrer à travers cet échange qui vous révèle mutuellement. Échange jubilatoire et conscient sur la vie, les joies, les peines, les beautés et bontés du monde. Se dire ensuite « au revoir et prenez-soin de vous », sans plus d’attache. C’est merveilleux et nourrissant.

    Il y a cet extrait de roman qui me revient en tête à l’instant: «Ce qui compte, ce sont ces liens d’affection qui relient les gens entre eux, formant une toile immense et invisible sans laquelle le monde s’écroulerait. Le reste, auquel on consacre la plus grande partie de son temps en prenant des airs très sérieux, n’a que peu d’importance.» ~ Jacques Poulin, Le vieux chagrin.

    Voilà tout pour le moment 😉
    Et merci, Florence, pour tout Ça 😉

  • Phileas le cléateur dit :

    Bonjour Florence,

    Waouh, ce dernier post nous entraîne en introspection profonde.
    Et oui, qu’est-ce qui me fait frissonner ?

    Je dirais, l’amour donné et reçu de ma compagne et de mes enfants.
    La vie porte son lot de difficultés et ma liste n’ira pas à 300 aujourd’hui.

    Mais comme le dit le Dalaï Lama :
    La sensation d’être heureux ou malheureux dépend rarement de notre état dans l’absolu, mais de notre perception de la situation, de notre capacité à nous satisfaire de ce que nous avons.

    Merci Florence, continuez vos doux billets.

    Phileas

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