Comment résister à la grisaille ?

Article
Laisser un commentaire

3h23 de soleil depuis le 1er janvier à Paris. Pour lutter contre le coup de mou, quelques recommandations à effets positifs immédiats. Mon avis dans Le Parisien

La météo ne nous gâte pas en ce début d’année, avec un déficit de soleil exceptionnel qui nous mine le moral.

Froid, humidité, vent et grisaille… Pas très folichon ce cocktail météo de début d’année ! À moins d’avoir la chance de vivre dans la moitié sud de la France, le soleil fait cruellement défaut depuis le 1er janvier. Selon les derniers relevés de Météo France, il n’a brillé que 3h23 sans être caché par des nuages à Paris et sa région, au lieu d’un peu plus de 20 heures en moyenne. Ce temps de chien, que les esprits les plus rationnels qualifieront de « bien normal pour la saison », n’est pas sans conséquences sur notre humeur.

-

Pas de pilule miracle

Avoir le moral dans les chaussettes dans ces conditions est tout à fait logique. Michel Lejoyeux, professeur de psychiatrie à la faculté Paris-Diderot et auteur des « Quatre saisons de la bonne humeur » (2016, éditions JC Lattès), parle même d’une « émotion collective pouvant toucher tous les âges ». « On peut parler de déprime mais ce n’est pas une maladie et les médicaments sont inutiles », précise le médecin. Pas besoin donc de se précipiter dans une pharmacie à la recherche de petites pilules dopantes qui pourraient aider à passer le cap.

On bouge !

Comment lutter contre ce coup de mou ? Le canapé, dans lequel on se verrait bien passer des heures à se prélasser devant la télévision, nous fait de l’œil et la tentation est grande de rester bien au chaud à ne rien faire – ou presque – en attendant des jours meilleurs. Erreur.

« Il faut bouger son corps, ce qui n’est pas forcément évident mais a des effets positifs immédiats, conseille Florence Servan-Schreiber, spécialiste en psychologie positive et auteure de « Trois kifs par jour (et autres rituels recommandés par la science du bonheur) » (2014, éditions Marabout). Faire une activité physique selon ses capacités relance immédiatement les circuits de production d’endorphine et de dopamine, deux hormones qui aident à se sentir plus heureux. Une petite séance d’étirement par exemple, en suivant les conseils d’une appli de coaching, suffit largement. »

Pas de gras… mais un peu de chocolat

Au même titre que le canapé, on évite les plats gras et trop copieux… qui font pourtant bien envie. On se replie sur le thé vert, le café et le miel qui comportent des psychostimulants naturels. Les aliments riches en oméga 3 sont aussi à privilégier, comme le maquereau ou la sardine, également source de vitamine D. De quoi doper naturellement l’influx nerveux et se sentir moins raplapla. Les gourmands peuvent craquer pour quelques morceaux de chocolat qu’ils choisiront avec un taux élevé (+ de 80 %) de cacao, riche en théobromine, une substance qui a une action favorable sur le cerveau.

On s’ouvre aux autres

Rien de pire que de rester enfermer à se morfondre. « On sort, on voit des copains ou des proches avec qui on sait que l’on passera de bons moments à rigoler, poursuit Florence Servan-Schreiber. Ces relations amicales peuvent paraître banales mais elles sont énergisantes. Elles ressourcent et nous empêchent de tourner en rond. »

Prochaines vacances

Puisque le soleil d’hiver joue à cache-cache, autant anticiper et penser à celui dont on pourra profiter pleinement pendant les vacances. Ça tombe bien puisque la période des soldes bat son plein, y compris sur les sites de réservations des tour-opérateurs. Du rêve à petits prix, pour patienter.

 

Lire dans le Parisien

Devenez animateur.trice d’ateliers de psychologie positive
Devenez animateur.trice d’ateliers de psychologie positive

Commenter