Pour que ça dure !

Chronique PSYCHOLOGIE POSITIVE MAGAZINE 40
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Depuis 1840, l’espérance de vie augmente de trois mois chaque année, comme un métronome et ça n’est pas terminé. Un jeune de 20 ans a aujourd’hui plus de chances de connaître sa grand-mère vivante qu’un jeune de 20 ans n’en avait d’avoir encore une maman en 1800. La moitié des occidentaux nés actuellement devrait fêter ses 104 ans. Mais alors à quel grand âge nous servira une telle longévité ? Mieux vaut commencer à se poser la question dès à présent et connaître les recommandations des experts en la matière, au cas où. Toutes ne vont pas nécessairement nous plaire, mais, chacun sa route…

 

1 – Manger moins souvent

Les restrictions caloriques augmentent la vie de presque tous les organismes qui y sont exposés, nous y compris : jeûne occasionnel (un jour par semaine ou une semaine par mois) ou intermittent (s’alimenter sur une période de 8h par jour), diminution des portions, etc*.

 

2 – Bouger

Les études démontrent que fumer peut nous enlever 10 ans d’espérance de vie, là où ne pas être en forme peut nous en voler jusqu’à 23. La combinaison gagnante est donc de bouger plus tout en mangeant moins. Pas sorcier, vous dites-vous, mais pas courant pour tout le monde néanmoins. Inutile de courir, marcher souvent fera tout à fait l’affaire.

 

3 – Faire comme si

L’une de mes expériences préférées en psychologie a réuni en 1979, des octogénaires dans un hôtel redécoré comme trente ans plus tôt, période pendant laquelle ceux-ci étaient au maximum de leur forme physique et mentale. Aucun miroir disponible. Au bout d’une semaine seulement, les sujets avaient gagné en souplesse, force physique, équilibre, vue et ouï. Pris en photo, ils avaient l’air plus jeunes en repartant qu’en arrivant. La conclusion de cette étude a souligné l’importance de l’âge que nous sentons avoir et du reflet que la société nous renvoie. Se sentir jeune nous rend bel et bien plus jeunes.

Entretenir une passion aussi. Pas simplement un hobby, mais se sentir utile ou engagé évite à notre cerveau de se mourir en étant bien vivant.

 

4- Trier son réseau

Nos relations toxiques sont plus destructrices pour notre santé que les relations positives ne la soutiennent. D’où l’importance de faire le tri le plus tôt possible. Il a par ailleurs été mesuré que veufs, nous vivront plus longtemps entourés que seuls. Une raison de plus de passer du temps de qualité avec celles et ceux que nous aimons.

 

Votre exercice :
Compter ses pas, ses repas et ses amis pour ne plus redouter ses anniversaires.

 


* Lifespan : why we age – And why we don’t have to. David A. Sinclair PHD, Matthew D. LaPlante 1

Devenez animateur.trice d’ateliers de psychologie positive
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