Rencontre avec Karine Lambert

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Observatrice et sensible au monde qui l’entoure, Karine Lambert est une romancière et une photographe belge.

Derrière son objectif, elle capte des instants de vie essentiels : éclats de rire, de fragilité et de vérité. Que ce soit avec des images ou avec des mots, elle raconte ce qui la touche. Passionnée par l’être humain et sa capacité à se réinventer, les thèmes qu’elle explore et les univers qu’elle crée sont à chaque fois très différents. Il est cependant toujours question d’amour de la vie, de perte de repères et de solidarité. Ses livres sont publiés en treize langues dans plus de vingt-cinq pays.

Le début de sa carrière a eu quelque chose à voir avec sa lecture de 3 kifs par jour, au cours d’un voyage en Inde.

Et j’aime beaucoup son travail. C’est donc, tout naturellement que je l’ai invitée à rencontrer les participants de Bloom, L’atelier d’écriture qui fait du bien qui se déroule à la 3 kifs académie depuis le mois de février dernier. Le jour de la sortie de son nouveau roman, Toutes les couleurs de la nuit (Calmann-Lévy, 2018), les Bloomers ont été invités à lui poser des questions pour apprendre encore plus de son écriture, de ses inspirations, méthodes et satisfactions.

Voici nos échanges, cette rencontre est aussi pour vous : 

 

À propos de Toutes les Couleurs de la Nuit

Karine : « Il y a 3 ans, j’ai rencontré un homme qui est devenu aveugle en 24 heures et il est plus heureux qu’avant. Ce jour-là, j’ai su que je tenais le sujet de mon prochain roman. »

Mon avis :  C’est bien la première fois que je me sens perdre la vue tout en lisant. La finesse de l’écriture de Karine Lambert rend merveilleusement le trouble intérieur et l’aventure extérieure d’un homme confronté à une situation extraordinaire. Et si ce que nous redoutions le plus était en fait une solution pour vivre bien plus ? Habile histoire de l’amour de la vie.

Mais encore : Comment un homme plongé dans le noir redécouvre les couleurs de la vie.

Le diagnostic est irrévocable. D’ici trois semaines, Vincent aura perdu la vue. Confronté à son destin, ce prof de tennis de trente-cinq ans qui avait tout pour être heureux expérimente le déni, la colère et le désespoir. Comment se préparer à vivre dans l’obscurité ? Sur qui compter ? Alors que le monde s’éteint petit à petit autour de lui et que chaque minute devient un parcours d’obstacles, il se réfugie à la campagne où il renoue avec ses souvenirs d’enfance. Les mains plongées dans la terre, Vincent se connecte à ses sens, à l’instant présent et aux autres. Il tente de gagner le match de sa nouvelle vie.

C’est l’histoire lumineuse d’une renaissance, d’une transmission familiale et d’un amour hors normes. Une immersion sensorielle dans un univers méconnu.

« Pendant plusieurs mois, j’ai lu des essais, interviewé des malvoyants et des thérapeutes spécialisés. Mon imaginaire s’est déployé à partir de leurs expériences singulières. »

« Ça peut sembler paradoxal pour une photographe de créer un personnage qui perd la vue, mais c’est précisément parce que l’œil est mon premier outil de travail que ce sujet m’a tant interpellée. »

 

SES AUTRES Publications

Eh bien dansons maintenant ! Jean-Claude Lattès 2016 / Livre de Poche 2017 Finaliste du Prix des lecteurs du Livre de Poche 2017.

L’immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes Michel Lafon 2014 / Livre de Poche 2015 Prix Saga Café 2014 – meilleur premier roman belge.

Finaliste du Prix des bibliothèques de la ville de Bruxelles.

Un arbre, un jour… Calmann-Lévy 2018 / Livre de Poche avril 2019 Prix du salon du livre féminin d’Hagondange.

Toutes les couleurs de la nuit , Calmann-Lévy avril 2019.

Devenez animateur.trice d’ateliers de psychologie positive
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