Envie de maigrir ? Mettez-vous à la pétanque

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Le printemps est souvent synonyme d’envie de renaissance. Se reprendre en main, physiquement ou moralement. On y croit, on le veut, alors on le peut. Et puis BOOM, on rechute. Mais pourquoi donc ?

« LE CHANGEMENT, ÇA CRAINT ! » C’est ce que pense notre cerveau. D’après Art Markman, professeur de psychologie à l’université de Texas :  » Notre cerveau est une machine prédictive. Il veut prévoir l’avenir et agir en conséquence. Même si c’est mauvais pour nous. Et dès que nous changeons quelque chose, il ne sait plus ce qui va se passer, ni où nous allons. » Que nous souhaitions changer de partenaire, de job, ou d’habitudes (moins tripoter son smartphone ou picoler), nous allons devoir accepter de lutter contre nous-même.

Le magazine Psychology today consacre un dossier au changement à tout âge. Et a, à cette occasion, sondé ses lecteurs sur ce qu’ils souhaiteraient modifier dans leur vie.

Voici les réponses :

 Agir plus librement et moins hésiter faire ce qui me tente.

Être plus proactif, moins retenu et hésitant.

Être moins affecté par ce que l’on pense de moi.

Attacher moins d’importance à mes pensées négatives qu’à mes pensées positives.

Changer ma réaction face aux événements et mieux contrôler mes émotions négatives.

Arrêter de tellement penser. Parfois, ça m’empêche d’agir et de créer, alors que c’est ce que j’adore faire.

Prendre confiance et exceller dans ma carrière.

J’en ai assez d’avoir peur. Je me cache au lieu d’avancer. Je vaux mieux que cela, mais j’ai oublié qui je suis.

Être moins sévère avec moi-même.

Ressentir moins de solitude.

Être capable de dire ce que je pense, au travail, parce que mes besoins comptent aussi.

Être plus persévérant. Je procrastine et suis souvent dans l’évitement. C’est douloureux.

Être plus conscient de ce que je possède au lieu de toujours vouloir plus.

Si j’avais éprouvé plus de gratitude et mieux apprécié ce qui m’entourait, j’aurais plus vécu dans l’instant.

Le changement crée une tension entre ce que nous connaissons,  ce qui est confortable, et la terre inconnue de la nouveauté.

Car une question demeure : qui vais-je devenir si je change ? De plus, à la moindre rechute, la sensation d’échec s’immisce dans nos recoins et nous démobilise. L’ambition s’inverse et se mue en reproche. Je suis nul de ne pas……

Le sociologue et psychothérapeute Ross Ellenhorn nous recommande donc, pour ne pas nous décourager, d’accompagner le changement par une activité qui nous donne confiance en nous. Où nous nous sentons progresser, avancer et construire. Prendre des cours de musique (ou de pétanque), par exemple, permet d’activer une confiance en ses propres capacités, qui contrebalance les pics d’échecs inévitables lorsqu’une nouvelle habitude est en cours de formation.

En gros, ce qui crée le potentiel de notre printemps, n’est pas de tout arrêter ou changer, mais de nous consacrer au progrès et à l’apprentissage, pour moins dérouter notre cerveau. Et ainsi, celui-ci parviendra à inclure dans son futur les modifications que nous souhaitons.

Et vous, racontez-nous ce que vous souhaitez changer, mais aussi ce qui pourra vous donner confiance, et accepter que vous êtes quelqu’un de formidable, même lorsque vous aurez la sensation de ne pas y arriver.

 

 

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Un commentaire sur “Envie de maigrir ? Mettez-vous à la pétanque”

  • Etonnant dit :

    Un titre sur maigrir et la pétanque, et un article sur la réticence au changement!

    Je pense que les pinceaux des URLs sont bien emmélés 🙂

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