Interview de Florence Servan-Schreiber

S’il n’y avait qu’une chose à retenir…

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Le moment « s’il n’y avait qu’une chose à retenir », comment le décririez-vous ?
Je considère que nous sommes chacun un morceau de puzzle. Il y a plusieurs morceaux autour de nous, l’idée est de trouver quel est notre endroit, les gens avec lesquels on peut se compléter, pour être « au complet ». Quand on peut poser le morceau, il descend comme dans du beurre, et descendre comme dans du beurre, c’est bon.

Pouvez-vous nous raconter une rencontre avec un de vos moments fondateurs ?
C’était un soir en Californie, à Santa Monica, j’avais 19 ans, je faisais des études de cinéma. J’ai vu une affiche sur un immeuble « Transformer votre peur en pouvoir, venez marcher sur le feu » par Tony Robbins. Cela a piqué ma curiosité, je me suis inscrite, et évidemment j’ai marché sur le feu. C’était très spectaculaire. J’ai compris qu’on pouvait modifier la façon dont on se voyait.

Dans ce même immeuble se déroulait un séminaire de développement personnel plus basé sur les émotions que sur des prouesses physiques. Je m’y suis également inscrite. Il y avait là une femme sur scène qui animait, très charismatique, précise, motivante, et ce qu’elle disait me convenait tout à fait. C’est là que j’ai vraiment vécu « ce moment » en la regardant animer. Je me suis dit « C’est ça que j’ai envie de faire. J’ai envie d’accumuler suffisamment de connaissances et d’expériences, pour pouvoir partager avec les autres des choses qui font du bien. »

Ce n’est pas tant la circonstance de ce seul moment qui a été décisif, que la somme de différents éléments. Quand j’étais enfant mon idole était Julie Andrews, une actrice anglaise qui a incarné Mary Poppins et Maria dans la Mélodie du Bonheur. Elle chante, elle danse, cela fini toujours bien avec plein d’enfants. Au-delà de cette femme sur scène, c’est comme si j’avais vu une combinaison entre ce à quoi j’aspirais, de chanter et de danser, allié à une utilité très profonde. J’ai fait le lien entre cette joie de présenter des choses et une utilité réelle.

 

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