
Stop ou encore ? 10 questions à se poser avant d’abandonner d’après Annie Duke, psychologue cognitive, stratégiste décisionnaire (ça existe) et ex joueuse de poker.
1. Ai-je déjà pensé à laisser tomber ?
La réponse est un excellent indice. Des allers-retours de doutes sur l’issue favorable ou le maintien d’une situation sont une chose. S’être vu abandonner est très parlant.
2. Qu’ai-je déjà investi ?
Chaque réflexion, décision, relation ou projet comporte des coûts engloutis : de l’anxiété, des réveils nocturnes, des recherches, des moyens déployés, des promesses, etc. Quels sont-ils ?
3. Pour quoi ?
Pourquoi poursuit-t-on un objectif ? Est-ce pour soi, pour la façon dont les autres nous perçoivent, pour l’étiquette que ça nous permet de porter, pour la joie que l’on éprouve ?
4. Pour qui ?
Qui a-t-on peur de décevoir ? Partenaires, boss, parents, profs, proches, lectrices, soi-même ?
5. Qu’est-ce que je ne suis pas en train de vivre ou faire pendant ce temps-là ?
A y consacrer temps et énergie, se crée un déficit invisible comprenant de tout ce qui n’est pas en train de se produire sur le plan professionnel, créatif, relationnel, exploratif….
6. Est-ce toujours aussi important ?
Qui était-on en envisageant ou en réalisant cette envie ? Est-elle toujours aussi importante ou motivante ? Nous changeons tous les jours, c’est un phénomène naturel.
7. Quel est le taux probable de réussite ?
Rassembler les données. Définir quelle est la probabilité que l’on réussisse en pourcentage 50%, 80% ? Et les répercutions de ce futur plan répondront-elles à nos attentes à : 10%, 30%, 80%, 100 % ?
8. Qu’en penses-tu ?
Nos doutes peuvent être partagés avec notre entourage de confiance. Mais préciser que l’on est à la recherche de ce que l’on a besoin et pas de ce que l’on veut entendre.
Si on a trop peur de la réponse, on a toujours la possibilité de ne pas poser les questions.
9. Dans quel délai ?
Si besoin, pour ne plus tant y penser, se fixer un délai pour prendre ou non la décision d’abandonner. La sensation ce jour-là devra être oui ou non.
10. Stop ou encore ?
Avec cela, nous sommes prêt·e·s. Enfin, nous le sommes un peu plus. Ce que nous aurons surtout forgé, c’est l’autorisation de répondre à ces questions. Et souvent, ce questionnement se fait intuitivement.
Bonne chance.
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