Converser vs. bavarder

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Les conversations profondes nous rendraient-elles plus heureuses que de parler de la pluie et du beau temps ?

Encore un peu tôt pour l’affirmer, MAIS, une étude menée par l’Université d’Arizona a surpris les chercheurs qui s’attendaient à confirmer le « Don’t worry, be happy » : restons superficiels pour être heureux. L’inverse s’est produit.

Les conversations substantielles engagées par les participants ont démontré leurs avantages. Elles répondent à deux besoins humains :   trouver du sens, et se connecter aux autres. Lors d’un échange qui impose de la réflexion, nous créons de l’ordre face au chaos du monde et il existe une véritable interaction entre les protagonistes que l’on ne ressent pas lorsqu’on échange des banalités. Les connections interpersonnelles et l’intégration dans le groupe sont l’un des fondements de notre bien-être.

Les participants les plus heureux à l’issue de cette expérience avaient eu deux fois plus de conversations de fond (affaires courantes, philosophie, le rôle de l’éducation, débat sur le programme télé de la veille) que de discussions courantes (qui sort la poubelle, les devoirs, etc.). Celles-ci représentant à peine 10% de leurs échanges dans la journée.

Le Pr. Mehl, à l’origine de cette étude veut maintenant savoir si on peut se rendre plus heureux en ayant plus des conversations profondes.

Affaire à suivre…..

source : Talk Deeply, be happy ? par Roni Cary Rabin

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3 commentaires sur “Converser vs. bavarder”

  • Pilar LOPEZ dit :

    Je découvre avec plaisir ce site (et 1 kif du jour, à ce jour !)

    Ce post me rappelle un truc d’Eric BERNE -le pape de l’Analyse Transactionnelle- et de la façon dont nous aimons passer notre temps.
    1/ Parler de la météo, c’est du rituel et/ou du passe-temps.
    2/ Parler de la vie et de la mort, de choses sérieuses et graves, c’est de l’intimité.

    On tire bien plus de signes de reconnaissance (strokes) de la 2ème situation que de la première…

    Or, pauvres petits êtres humaines que nous sommes, nous recherchons avec avidité ces strokes. Le plus on en reçoit, le plus heureux nous sommes….

    Vive les conversations profondes : parfois toucher le fond permet de rester en forme !

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