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Maxime Aubin : Entretien avec Florence Servan-Schreiber

Presse
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Florence Bonjour. Vous êtes professeure de bonheur, auteure des best-seller 3 kifs par jour et Power Patate (Editions Marabout). Comment vous êtes vous intéressée au bonheur et au développement personnel de manière générale? 

Lorsque j’étudiais le cinéma à Los Angeles, j’ai participé à un séminaire de « marche sur le feu » pour transformer sa peur en pouvoir. L’objectif était de traverser, grâce à des techniques de visualisation, plusieurs mètres de braises rougeoyantes, sans se brûler. Relier son corps à son esprit de la sorte était très excitant. J’avais 19 ans et j’ai compris ce soir-là que nous pouvions travailler sur nous même pour espérer un résultat différent. J’ai eu envie d’en savoir plus pour aider les gens. J’ai réorienté mon cyclé d’études vers la psychologie humaniste.

J’ai ensuite étudié la PNL (ensemble de modèles et de techniques destinées à améliorer la communication entre individus et à s’améliorer personnellement) avant de revenir en France pour animer des formations sur ces sujets. Puis j’ai été rédactrice et conceptrice des sites internet du magazine Psychologies. En 2008, nous avons été rachetés par le groupe Lagardère. Je suis reparti aux Etats Unis me former au Management du Développement durable et ai proposé à Lagardère Active de prendre en charge les innovations du groupe dans ce domaine. Officiellement ma tâche était d’importance, mais dans la réalité, elle n’intéressait pas l’équipe dirigeante. Ma tentative « Corporate » dans une grande société a donc été un échec. J’ai quitté le groupe d’un commun accord et me suis retrouvée au chômage. Cette nouvelle période me permettait de faire le point.. David Servan Schreiber, mon cousin psychiatre, parlait beaucoup de psychologie positive. J’ai décidé de m’intéresser à cette science du bonheur en m’inscrivant au cours de l’Université de Pennsylvanie  créé par le professeur Tal Ben Shahar aux États-Unis, et ai tout suivi par internet.

  • « Quels sont les déterminants du bien-être ? »

  • « Qu’est ce qui fait que la vie vaut vraiment la peine d’être vécue ? ».

La psychologie positive tente de répondre à ces questions. Les informations que j’ai obtenues dans les cours étaient tellement riches et intéressantes que je me suis fixé un an pour en appliquer tous les conseils. C’est à la suite de cela que j’ai eu envie d’écrire ce livre.

Et votre idée a plu tout de suite aux maisons d’édition ?

J’ai démarché plusieurs éditeurs. L’un d’entre eux m’a demandé qui j’étais pour écrire sur ce sujet. Sur le moment, j’ai mal pris la question, mais j’en ai compris le sens quelques jours plus tard. Il venait de m’offrir le meilleur angle possible pour ce livre. Je ne suis pas professeure d’université ou experte, mais je suis une élève de la psychologie positive. Ça m’a été très précieux pour la suite. J’ai finalement choisi de travailler avec le seul éditeur qui ne m’a pas demandé de changer le titre du livre : 3 kifs par jour.

Lire la suite sur le blog de Maxime Aubin

 

Publié le 23 juin 2015

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