chronique Happy hour

Happy Hour

Chronique Psychologie positive Magazine
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Happy Hour…

Etre heureux ou malheureux provient de deux sources exclusives : dedans ou dehors. C’est-à-dire des évènements extérieurs d’une part, ou de notre humeur et de nos émotions d’autre part. Et lorsque notre cerveau se concentre sur le positif, nous devenons plus créatifs et audacieux. Notre énergie et notre capacité de réflexion augmentent mécaniquement. Alors comment combiner ces informations pour les mettre à notre profit ?

 

Un happy hour

En organisant notre propre happy hour. L’avantage de celle-ci est que, contrairement à celles proposées par les bars, elle ne commence ni ne termine à heure fixe. Elle n’a pas toujours besoin d’être continue et n’implique pas dépenses particulières. Une happy hour est une accumulation de minutes dans notre journée pendant lesquelles nous allons attraper le meilleur de l’extérieur pour nourrir notre intérieur, et réciproquement. Nous fertilisons notre bien-être.

Shawn Achor [1] en est le grand défenseur. Consacrons du temps à ce qui nous va bien. En travaillant ou en vivant, tout simplement, nous devons nous prendre la main dans le sac d’une vie trop rapide ou trop peu consciente. A chaque tunnel, sa pause. Sortir se dégourdir les jambes, se faire une tasse de thé, observer le lever ou le coucher du soleil, rire avec des collègues, transférer le déjeuner acheté à la va-vite dans une véritable assiette. Il insiste : les relations humaines sont le moyen le plus simple d’améliorer nos sensations intérieures. Ou comment on peut attirer à soi, de l’extérieur, les rapports qui nourriront favorablement notre humeur ?

Quel est votre environnement aujourd’hui ?

Qui croiserez-vous ?

A qui prendrez-vous le temps de parler ?

Ou qui allez-vous pouvoir appeler, si cela vous fait du bien ?

 

1 heure pour vous

Pour un résultat plus spectaculaire, choisissez un moment continu. 60 minutes consacrées à vous seul. Sans dormir, ni regarder un écran, ni s’enivrer. Une heure pour lire un livre qui nous éveille, méditer, aller faire du vélo ou une balade, portable éteint, organiser ses photos, inventer une histoire et l’écrire, faire des coloriages thérapeutiques, apprendre un poème ou trier une armoire.

 

Ces happy hours là doivent se prévoir régulièrement pour ne pas perdre le fil de nous-mêmes. Elles nous rappellent que le calme et la joie sont les socles du rempart que nous pouvons construire pour nous assouplir lorsque l’extérieur nous déstabilise. Elles musclent notre capacité à réagir et revenir vers le plus agile de notre cerveau. En sachant que dans les tempêtes, nous savons construire un abri puisque nous nous y sommes préalablement entraînés pendant déjà plusieurs heures de bonheur.

[1] Auteur de Choisir l’optimisme, Belfond

 

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Devenez animateur.trice d’ateliers de psychologie positive
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