Ce soir, je suis….

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…d’excelllente humeur. Alors j’en profite pour vous dire tout le bien que je pense du livre de David Servan-Schreiber, mon cousin bien aimé  : On peut se dire au revoir plusieurs fois, sans m’effondrer.

Je sais, oui, pourquoi est-ce que je m’effondrerai alors que lui se tient droit dans se bottes avec courage et sagesse ? Parce que je l’aime, parce que je suis triste à l’idée des perspectives qui le menacent. Parce que je le vois se battre contre un mal qui a gagné d’avance sans perdre espoir. Parce qu’autour de lui, une chaine d’amour et de soutien sans précédent s’est constituée sans hésitation : ses frères se succèdent sans relâche pour être ceux qui s’occupent de lui, de tout, de nous. Sa mère, sa femme, son fils presque grand, ses tous petits bébés aussi, qui grandiront sans lui.

La maladie est banale, David est le premier à le dire, mais quand elle est la porte de sa propre famille ou de ses amours, elle n’a rien de convenue. Elle exige de rester connectée à toute la gratitude d’être si proches, d’avoir déjà tant partagé, grandi ensemble, perfectionné l’art d’être adulte côte à côte. David a la peau douce. J’aime tenir sa main. J’ai pu le faire à certains moments particulièrement rudes de son combat. Ca, c’est mon privilège et je ne l’aurai échangé contre rien.

Dans cet ouvrage, il ouvre son coeur en restant connecté à l’espoir que ses recherches ont donné à tant d’autres. C’est plus fort que lui. Sa mission est celle-ci. Défricher, éclairer, prendre soin et nous rassurer. Il garde dans ces pages une longueur d’avance sur la mortalité, la sienne, la vôtre, la mienne, aussi.

C’est un livre que l’on peut lire sans risque. Jamais il ne s’y plaint. Il explique et partage en préférant les vrais questions de vie à l’étalage de sa souffrance.

Il me rend fière de faire partie des siens et d’appartenir à la même race que lui, celle des humains avec un coeur.

J’ai compris, en lisant ce livre que j’allais aussi mourir un jour. Et qu’en attendant, avoir l’usage de mon corps, le soutien des miens, la possibilité de bouger sans entrave, la richesse de prendre soin de ceux que j’aime, la liberté d’enseigner ce que je sais, le bonheur de respirer et le plaisir de boire un verre de vin étaient des cadeaux. Etaient surtout la vie, ma vie.

Merci.

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16 commentaires sur “Ce soir, je suis….”

  • Mapie dit :

    De l’espoir, du courage il en a déjà tant semés…
    En retour je pense que tous ses lecteurs ont des pensées d’amour pour lui…
    c’est juste obligé…

    et surtout il ne faut pas qu’il doute de la pertinence et de l’importance de son oeuvre, le, ou plutôt les chemins qu’il a défrichés, vont s’agrandir, devenir des évidences des rayonnements des futurs pleins de promesses et de vie…..On a tous changé une part de nous, sous la lecture de ses lignes, sous la force de sa tenacité…..

    Elle est belle sa vie, et on l’en remercie du fond du coeur ! ! !

    Le message est bien passé.
    On se l’ai approprié
    Il est devenu… notre….

    Merci merci
    Je termine avec plein d’amour et de belles énergies……

    Mapie

  • Elise dit :

    Merci Florence!

  • Elise dit :

    Merci de transmettre ce message.

    Cher David

    C’est avec grande peine que j’ai appris votre rechute. Vos livres m’ont beaucoup marqué et j’ai toujours voulu vous en remercier.
    J ‘ai 26 ans et je suis étudiante en médecine et en naturopathie. “Anticancer” et “Guérir” sont une grande source d’inspiration pour moi car ils constituent de véritables ponts entre la science et les médecines dites alternatives ou de prévention. Votre témoignage est tout aussi bouleversant. J’ai bon espoir que vos livres reflètent la médecine de demain et je compte moi aussi oeuvrer pour que ce soit le cas.
    L’année dernière j’ai acheté la version espagnole de votre livre et je l’ai distribué a plusieurs professionnels de la santé en Argentine, et je continue à le transmettre quand cela est possible, à des proches, à des patients, à de futurs médecins.
    Sous peu je commencerai a travailler dans un laboratoire de l’université de Buenos Aires, avec comme boussole les thèmes d’Anticancer. Mon projet a moyen et long terme c’est de continuer, comme vous, à promouvoir les concepts de prévention et d’équilibre, à les appliquer et à utiliser le progrès scientifique pour les démontrer.
    Jorge Luis Borges disait: « je ne mourrais que quand le dernier qui se souvient de moi mourra”. Vous allez, sachez-le, m’accompagner dans mon projet de recherche et au long de ma vie.
    Encore merci pour tout ce que vous avez partager avec moi. Je vous suis infiniment reconnaissante.
    Je vous souhaite tout le meilleur pour la suite.

    Elise

    • Florence Servan-Schreiber dit :

      Merci Elise, et merci à tous. Tous les messages ici sont signalés à David.

  • sophie dit :

    je lirais le livre de votre cousin, ça m’aidera à supporter peut-être la fin de vie de mon ami.
    votre cousin connait-il le docteur jean-pierre willem?
    http://www.chez.com/urbslawek

    que pense-til des découvertes de préventions du docteur gernez?
    http://u.b.i.free.fr
    aura-til la force d’en parler?
    merci pour votre attention

  • KRIEGEL Marie-Claire dit :

    Je viens de terminer la lecture du livre de David SERVAN SCHREIBER. Je n’ai pas de mots pour dire ce que j’ai ressenti: c’est beau ce qu’il écrit, c’est fort, intense. Quel exemple de courage, se regarder sans voile, parler, oser mettre des mots sur les maux.
    Je me sens reliée à lui par des fils invisibles, qui partent du coeur et qui nous relient tous.
    Si vous le pouvez, dites lui qu’énormément de gens lui envoient des ondes positives, pleines d’amour. Cela l’aidera à vivre ce qui lui est proposé au jour le jour.
    Bravo à sa famille, ses amis, pour cet élan de solidarité.
    Merci du fond du cœur pour ce livre.

  • Jacques PONCET dit :

    C’est l’intelligence du coeur dont David est l’un des plus brillant détenteur qui me pousse ici ce soir à dire: tant qu’il y a de la vie , il y a de l’espoir !!!

    La maladie pour se développer a besoin de l’énergie du corps de la personne dans lequel elle se déploie, non?
    Sevrer celle-ci de cette énergie pour la réorienter guérison est possible pour peu , ça n’engage que moi,que la décision d’en découdre soit au rendez-vous.

    Un exemple de ces derniers mois qui m’a amené à explorer le travail colossal réalisé par David et transmis le virus de la combativité :

    Ma soeur, condamnée en octobre dernier par les deux médecines occidentale et chinoise à la suite d’une 7ème récidive de cancer relève résolument la tête aujourd’hui; pas de solution miracle mais seulement un partenariat efficace entre le professeur Henri JOYEUX du centre régional de cancérologie Val d’Aurelle (Montpellier) et la médecine chinoise adaptée aux situations extrêmes. Le concours du coaching appliqué à l’oncologie et le travail symbolique des mémoires cellulaires viennent compléter cette stratégie de guérison.

    David et Goliath,… je veux y croire !-:)

  • Is@ de Belley dit :

    Après la lecture de votre post, j’ai vu hier le reportage sur Antenne 2… les mots sont difficiles à choisir entre la tristesse, et l’espoir, l’énergie que votre cousin a si bien su faire passer dans ses livres. Comment pourrait on croire que sa rechute serait en contradiction avec ses travaux ?
    Il me parait incongru de dire que je suis de tout cœur avec vous dans son combat, nous ne nous connaissons pas, et pourtant … la lecture de vos livres, les siens comme le votre, la résonance que je ressens à votre écoute ou à la lecture de vos articles, me donne l’illusion d’un lien, d’une passerelle, ténue et discrète…
    Malgré tout, je vais trouver mes 3 kifs aujourd’hui, malgré cette sensation sourde de tristesse et et de regret…
    Je vais acheter son livre, et apprendre à dire au revoir plusieurs fois.
    Merci de nous avoir fait partager vos émotions …

    • Florence Servan-Schreiber dit :

      J’avouerai ici que la gratitude est ma meilleure compagne dans cette aventure si rude. Je ne connais pas de plus puissant soutien que celui de la célébration quels que soient les événements.

  • Florence Servan-Schreiber dit :

    Merci pour vos messages. Cette semaine est pleine de secousses car son combat sort de l’entre familiale. Déjà, en soi, cela procure beaucoup d’émotions supplémentaires. Mesurer l’impact qu’il a eu sur le monde qu’il a informé, averti et soutenu est réconfortant à défaut d’être soulageant.

    • Valérie dit :

      Je dirais l’effet qu’il A toujours et non seulement pour tout l’apport qu’il a donné sur le cancer mais aussi sur l’EMDR.
      Je suis en plein traitement avec un de ses disciples. Sans le chemin qu’il a parcouru en France pour instaurer ce style de traitement je serais en train de m’effondrer…
      Grâce à lui, à bientôt 40 ans, je récupère le sourire, l’envie de vivre.
      S’il vous plaît envoyez-lui aussi le soutien et le profond remerciement de ma part.
      Comment le lui exprimer à une juste mesure ? Impossible par la parole.
      Juste un sentiment infini d’empathie, d’amour, de respect et d’admiration pour cet homme qui continue de donner tant pour autrui.

  • Nathalie dit :

    J’ai juste envie de vous dire que je suis de tout COEUR avec vous.

    Je ne sais pas si je lirais le livre car mon Papa s’est éteint suite à un cancer il y quelque mois et j’ai peur que cela soit encore trop douloureux.

    Merci pour ce partage.

  • Sarah dit :

    Merci.
    Merci David.
    Merci pour ce livre.
    Merci pour cet hymne à la vie.

  • cotinaud dit :

    Je ne veux pas que David meure. Il est trop beau, trop jeune, trop intelligent. Il est le seul à m’avoir fait aimer le tofu et sa voix est douce. S’il meurt alors je sais que je vais mourir aussi car je pensais très souvent à lui, comme à un magnifique exemple, lors de mes chimios puis en ce moment lors de mes radiothérapies. Anne, ma si chère Anne, lorsque tu lui toucheras à nouveau la main, mets-y la mienne aussi et dis-lui qu’il est merveilleux. J’apprends beaucoup de départs ces temps-ci,mais celui-ci, apparemment programmé, m’arrache beaucoup de larmes.
    Je serre très fort dans mes bras tous ceux qui l’aiment et je sais qu’ils sont nombreux. Je te remercie aussi pour ce si beau message de tendresse que tu lui offres.
    Caroline

  • klo dit :

    tout est dit quelle chance de pouvoir etre en bonne santé, et essayons de savourer tous ces petits moments de bonheur que la vie nous offre sans attendre qu il soit trop tard!

  • Ally dit :

    Tu en parles bien et c’est émouvant. Tu m’as donné en tout cas envie de lire ce livre. Courage à lui et aux siens.

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